Vous êtes à la recherche d’un emploi et envisagez de postuler dans une start-up ? Avant de vous engager auprès de cette jeune entreprise, prenez le temps de peser le pour et le contre. En effet, ces sociétés ne correspondent pas forcément à l’image que vous vous faites du monde du travail. Découvrez, avec nous, ce qu’il faut savoir avant de rejoindre une start-up.
Rejoindre une start-up, un choix risqué
Innovante et tournée vers l’avenir, la start-up n’en reste pas moins une entreprise en structuration. Finance, service à la personne, jardinage ou encore informatique : la France compte des milliers de ces jeunes pousses. Toutefois, elles ne rencontrent pas toutes le succès espéré et, d’après les chiffres de l’Insee publiés en 2019, seulement 50 % passent le cap des 5 ans.
Une grande liberté
Intégrer une start-up est le moyen idéal pour travailler en parfaite autonomie. Les équipes étant réduites, vous êtes directement en contact avec les dirigeants et êtes probablement le seul expert dans votre domaine au sein de l’équipe. Vous serez donc encouragé à trancher sur les décisions importantes afin de favoriser une croissance rapide de l’entreprise. Cet environnement stimulant vous aidera à être plus performant.
De longues heures de travail
Si vous espérez travailler de 9h à 17h dans une start-up, oubliez tout de suite ! Une fois embauché, il y a de fortes chances pour que vous vous retrouviez avec une somme de travail nécessitant d’allonger vos journées au-delà de la durée de temps de travail classique. Vous pourrez également être amené à effectuer des tâches annexes chronophages. Dans une start-up, tout le monde doit remonter ses manches. S’il n’y a personne pour gérer le courrier et que votre bureau est le plus proche de l’entrée, vous pourriez hériter de cette mission.
Un cadre de travail agréable
Rares sont les employés de start-up à aller travailler en costume tous les jours. L’ambiance sera bien plus décontractée. Les relations entre collègues seront aussi moins formelles. Certaines start-up possèdent même des salles de jeux, un espace garni de snacks ou des équipements sportifs. Résolument connectées, les start-up accordent plus facilement des jours de télétravail.
Un salaire plus bas
La trésorerie est le principal souci des start-up et cela se ressent sur les salaires. Les rémunérations sont ainsi plus importantes dans les entreprises classiques. Toutefois, les start-up proposent parfois de compenser ces salaires peu attractifs par une participation dans l’entreprise. Cela peut changer si la start-up que vous visez réussit à lever des fonds, la rémunération brute annuelle pourra même dépasser les montants pratiqués dans les sociétés traditionnelles.
Peu d’avantages
La start-up est une petite structure. En dessous de 11 salariés, vous ne pourrez même pas compter sur un CSE (Comité Social et Économique) pour vous représenter. Depuis le 1er janvier 2020, c’est également cette structure chargée de la gestion des activités du comité d’entreprise.
Travailler pour une start-up sera immanquablement une expérience intéressante pour votre carrière, mais il ne faut pas idéaliser la vie dans ces jeunes entreprises. Accordez-vous un délai de réflexion avant de prendre votre décision.
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