Vous avez décidé de partir avec votre véhicule ou d’en louer un sur place pour faciliter vos déplacements ? Dans tous les cas, vous avez tout intérêt à être réglo niveau entretien, pour votre sécurité comme pour éviter les dépenses surprise dont vous vous passerez bien ! Le point sur ce que vous devez faire.
Contrôlez le niveau de liquide de refroidissement
Si le liquide est insuffisant, vous risquez la surchauffe du moteur et donc la panne : un point à checker tous les mois !
Première précaution quand vous procédez à la vérification : attendez que le moteur soit froid. Le cas échéant, vous risquez de vous brûler avec les projections.
Sur une surface plane, contact coupé et frein à main serré, ouvrez le capot et identifiez le bouchon du radiateur, en vous aidant si besoin du manuel du constructeur.
Utilisez un chiffon épais pour retirer le bouchon et vous protéger d’éventuelles projections, puis repérez dans le réservoir du radiateur les jauges « minimum » et « maximum ». Si nécessaire, faites l’appoint à l’aide d’un entonnoir.
Contrôlez le niveau d’huile moteur
Procédez à ce contrôle tous les 2000 km et chaque fois que vous envisagez un long trajet. Comme pour le liquide de refroidissement, le véhicule doit être arrêté depuis au moins dix minutes, et il est recommandé d’utiliser un chiffon épais.
Retirez la jauge d’huile, essuyez-la avec un chiffon et plongez-la à nouveau dans le réservoir pour vérifier que le niveau d’huile est bien situé entre les niveaux minimum et maximum.
Ajustez si nécessaire, petit à petit, en vérifiant régulièrement avec la jauge et jusqu’à atteindre le niveau « max ».
Contrôlez le niveau de liquide de direction assistée
C’est une direction de plus en plus dure ou un bruit lorsque vous tournez le volant qui doivent vous mettre la puce à l’oreille. Eteignez le moteur, alignez les roues droites et accédez au vase d’expansion cylindrique, souvent en plastique épais ou en métal fixé soit sur la pompe soit à distance : reportez-vous si besoin au manuel.
Si le vase est en plastique vous verrez le niveau du liquide par transparence, s’il est métallique utilisez la jauge fixée au bouchon, en utilisant la même méthode que pour l’huile moteur.
Sur certains véhicules, des niveaux « mini » et « maxi » sont présents, sur d’autres vous trouverez la mention des limites « à froid » et « à chaud » : dans le premier cas, le moteur doit être éteint depuis quelques heures, dans le deuxième cas le contrôle s’effectue après que le moteur a tourné.
Profitez-en pour examiner la couleur du liquide de direction en déposant quelques gouttes sur un chiffon blanc ou de l’essuie tout : elle doit être claire, ambrée ou rose clair. Un liquide brun ou noir indique la présence de particules de caoutchouc provenant du circuit : portez votre véhicule à réviser, il y a peut-être des pièces à changer !
Enfin, remplissez jusqu’au seuil adéquat, sans dépasser le niveau préconisé. Attention : utilisez le liquide indiqué dans le manuel de la voiture, et pas un liquide générique qui risque d’endommager tout le système.
Contrôlez le niveau de liquide de frein
Il est recommandé de le vérifier tous les 10 000 kms, mais différents signes doivent vous alerter lorsque vous freinez : bruits, vibrations dans la pédale ou dans le volant, distances de freinage allongées.
Repérez le réservoir du maître-cylindre de frein, situé en général à l’arrière du compartiment moteur, près du tablier, devant la pédale de frein. Consultez le manuel si besoin pour le trouver.
Vérifiez que le liquide contenu dans le bocal est bien entre les repères : dans la plupart des véhicules, le réservoir est translucide et la ligne de remplissage clairement visible. Si votre véhicule est ancien et nécessite de lever le couvercle, nettoyez bien le dessus avant de l’ouvrir pour éviter que des débris ne pénètrent dans le liquide de freins. Vérifier le niveau, et ajoutez si besoin le liquide de freins spécifié pour votre véhicule : attention à vos mains et vos yeux, ce liquide est extrêmement toxique !
Attention : une baisse du liquide de freins n’est pas normale et indique en général que les plaquettes sont usées : vous devez faire établir un diagnostique freinage !
Contrôlez l’état des pneus
Un point essentiel car des pneus usés représentent un vrai danger, notamment en cas de pluie. Cette vérification doit se faire une fois par mois, ou tous les 1000 km, et concernent deux points essentiels :
– Observez les rainures de vos pneus : également appelées sculptures, ce sont les reliefs présents sur la partie du pneu en contact avec la route. Lisses ou pas assez profondes, elles provoquent un manque d’adhérence au sol. Leur profondeur doit être au minimum d’1,6mm. Des témoins d’usure sont présents dans les rainures principales : si le niveau des sculptures atteint ces témoins, c’est signe que le pneu doit être changé.
– Vérifiez le flanc du pneu : la présence de craquelures ou de boursouflures pourrait entraîner un éclatement du pneu.
Ajustez le gonflage des pneus
À moins de vos pneus soient gonflés à l’azote (c’est le cas lorsque la valve est de couleur verte), la pression doit être vérifiée tous les mois, car c’est d’elle que dépend la tenue de route de la voiture. Or, les risques sont les mêmes en cas de sous-gonflage et de sur-gonflage.
Première étape, donc : connaître la pression exacte recommandée pour vos pneus.
Pour ce faire, reportez-vous au manuel d’utilisation ou à l’étiquette collée dans l’ouverture de la porte conducteur ou à l’intérieur de la trappe à essence.
Souvent, les niveaux de pression requis à l’arrière sont supérieurs à ceux pour l’avant, car le poids de la voiture est d’avantage concentré sur l’arrière. Elle varie aussi en fonction de la charge, et du nombre de passagers. Petite remarque utile, si vous ne maîtrisez pas encore bien l’anglais : la pression « Front » correspond à celle préconisée pour l’avant, « Rear » concerne l’arrière.
Rendez-vous à une station de gonflage et dévissez (sans le perdre !) le petit capuchon de la valve, située sur le bord extérieur de la jante. Placez l’embout du gonfleur à fond sur la valve : le tuyau doit tenir tout seul pour indiquer qu’il n’y a pas de fuite d’air, et si ce n’est pas le cas le gonfleur est endommagé. Ajustez la pression à l’aide des boutons « + » et « – ». Lorsque le manomètre indique la bonne pression, retirez rapidement l’embout et revissez le capuchon sur la valve.
Contrôlez l’efficacité des essuies-glaces
Des essuie-glaces ne fonctionnant pas correctement présentent le risque de rayer votre pare-brise, mais surtout de réduire votre visibilité sur la route, en particulier la nuit, par temps de brouillard ou de pluie fine.
Il est conseillé de changer les balais d’essuie-glace tous les ans, mais l’usure peut s’accélérer en fonction des conditions climatiques, entre autre. Pour la repérer, certains modèles sont équipés d’un témoin d’usure : cette languette est noire et tire vers le jaune quand vos essuie-glaces ont besoin d’être changés. Sans témoin d’usure, quelques éléments doivent attirer votre attention : des zones du pare-brise restant non essuyées, un voile demeurant après leur utilisation, un fonctionnement en sacade ou des grincements, la présence de stries sur la vitre lorsque vous les actionnez.
Il vous faudra alors démonter le balai usé en le déclipsant, et installer le nouveau balai sur la fixation, en prenant garde de ne pas le tordre et en plaçant bien le témoin d’usure vers l’intérieur de la voiture.
Vous avez désormais toutes les clés en main pour éviter les mauvaises surprises avec votre véhicule sur place. Pour augmenter votre sécurité et réduire votre budget assurance auto, découvrez les avantages du stage post-permis !
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