Globe-Trotter Place

Préparer son voyage

Voyager écolo : mode d’emploi

À moins de vivre en reclus sur une île déserte depuis quelques années, vous n’avez pas pu passer à côté de cette fâcheuse nouvelle : le tourisme de masse est source d’une importante pollution. Entre le transport, l’hébergement, le shopping, la restauration et autres déchets jetés au sol, c’est toute notre planète qui crie « Y’EN A ASSEZ » !

Bingo, il n’est pas trop tard pour agir !

Céline, aux manettes du blog « Iznowgood », partie faire le tour du monde sans avion, vous donne quelques tips à suivre pour voyager écolo et donc adopter une attitude éco-responsable en vadrouille.

Green préambule :
N’ayez crainte ! Dans cet article, on ne vous interdira pas de vous envoler gaiement pour la Thaïlande et poster une photo légendée du hashtag « thaïlandlovers ». Que nenni !
L’idée ? Que vous continuiez à crapahuter en essayant de limiter vos déplacements en avion, tout en ayant LA bonne attitude (écologique/éthique/responsable…) sur place afin de réduire considérablement les dégâts liés au tourisme.

Résultat : voyager écolo = pas d’impact négatif sur la planète.

VOYAGER SLOW/ECOLO : POURQUOI DONC ?

Le tourisme en quelques chiffres :
8% : c’est le pourcentage qui correspond aux émissions mondiales de gaz à effet de serre que génère le tourisme.
35 : ce sont en millions, les tonnes de déchets provoqués chaque année par les déplacements à l’échelle mondiale.
52% : c’est le pourcentage de détritus retrouvés en Méditerranée (composés à 95% de plastique, sinon ce n’est pas marrant) qui seraient liés au tourisme.

Le transport aérien pointé du doigt :
S’il y a un coupable, responsable en grande partie de ces chiffres alarmants, c’est bien l’avion. Et pour cause, ce dernier représente le moyen de transport le plus polluant puisqu’il rejetterait, tenez-vous bien, en moyenne, l’équivalent de 360g de CO2 sur un trajet d’un km contre 150g pour sa cousine la voiture et seulement 11g pour son cousin le train. Une empreinte carbone qui s’envole ! Et ce n’est donc pas pour rien que la question de la durabilité du transport aérien se pose allègrement et qu’un mouvement fleurit un peu partout dans le monde : le Flygskam ou « la honte de voler ». Si elle est née en Suède, cette initiative séduit de plus en plus de personnes qui décident de tourner le dos à l’avion.

Limiter ses déplacements dans les airs, c’est bien mais adopter une attitude écolo et des réflexes « save my planet », c’est encore mieux. Outre le transport, c’est aussi l’hébergement, la restauration et le shopping qui causent du tort à l’environnement (et oui). Alors, pour voyager moins mais mieux, on suit les green tips de Céline.

VOYAGER SLOW/ÉCOLO : LES GREEN TIPS DE CÉLINE

Derrière le blog « Iznowgood » se cache Céline, « une rêveuse » comme elle se plait à le dire, amoureuse de la vie ET de la planète, aussi. Rien d’étonnant donc au fait qu’elle soit partie, depuis 9 mois, accompagnée de sa moitié David, relever un défi de taille : entreprendre un tour du monde sans avion. Pourquoi ? Pour des raisons écologiques pardi !

« Quand on sait qu’il suffirait d’un seul trajet Paris-New York pour dépenser le « budget carbone » annuel auquel un humain devrait se limiter s’il souhaitait vraiment lutter contre le changement climatique (1.22 tonnes par an et par habitant), c’est plutôt difficile à encaisser quand on fait des efforts sur à peu près tout depuis des années : réduction du plastique, manger moins de viande, achats de seconde main, courses en vrac, dons à des associations à l’impact environnemental positif… Pour David et moi, partir à l’autre bout du monde en prenant l’avion était égoïste. C’est pour cela que nous avons tout repensé pour disposer de cette ressource si précieuse qui nous permet d’être libres : le temps ! »

Céline_Iznowgood

Les moyens de locomotion :

« Il existe plusieurs alternatives à l’avion. C’est un peu plus long certes, mais c’est l’objectif même de notre voyage : PRENDRE LE TEMPS. Depuis notre départ il y a plus de 9 mois, nous avons :

  • Traversé l’Europe en train jusqu’à la Lituanie
  • Traversé les Pays Baltes en bus,
  • Traversé la Russie grâce au Transsibérien
  • Fait le tour de la Mongolie à vélo
  • Exploré la Chine en train-couchette
  • Traversé le Laos en bus et auto-stop

Pour la suite ? Nous envisageons de nous rendre en Australie en bateau-stop. Pour tout vous dire, nous rêvons aussi de traverser l’Atlantique par ce moyen de transport ! »

L’hébergement :

« Nous privilégions toujours les hébergements chez l’habitant. Par exemple, nous sommes friands de couchsurfing qui permet parfois de faire de très belles rencontres ! Les maisons d’hôtes ou Airbnb sont aussi une solution. Dans la mesure du possible, si l’on souhaite avoir une attitude responsable en voyage, il faut éviter les hôtels dont les dépenses énergétiques sont souvent énormes et les pratiques hôtelières loin d’être exemplaires : serviettes de bain changées quotidiennement, poubelles jetées tous les jours, absence de recyclage, éclairage, climatisation, distribution de bouteilles d’eau… Si vous choisissez de dormir dans un hôtel, veillez à le choisir écoresponsable. »

L’alimentation :

« Voyager, c’est rencontrer la culture de l’autre. Elle s’immisce dans beaucoup de détails du quotidien et la cuisine en est évidemment un pilier majeur. Favoriser la cuisine traditionnelle et locale permet ainsi de soutenir une culture qui, comme toutes les autres, souffre de l’uniformisation et de l’occidentalisation des modes de vie et de consommation. Pour ce faire, nous privilégions les marchés de producteurs locaux et évitons les grandes chaînes internationales. »

L’hygiène :

« Nous avons fait le choix de cosmétiques solides. Shampoing, savon, dentifrice, pain de rasage, baume pour le corps… Aujourd’hui, il y a l’embarras du choix, c’est pratique. Bien sûr, nous optons toujours pour des cosmétiques certifiés bio pour ne pas endommager la faune et la flore locale. »

Les réflexes zéro-plastique/zéro-déchet :

« Voyager sans plastique a été l’une de nos principales préoccupations depuis notre départ car ce n’est vraiment pas évident. Il faut être alerte, stratège et accepter l’idée de ne pas être parfait. Voilà ce que je recommande de glisser dans son sac à dos pour un voyage sans plastique :

  • Une gourde : l’élément indispensable pour limiter sa production de déchets plastique selon moi.
  • Un purificateur d’eau : comme le « Lifestraw Mission » que nous avons emmené avec nous. Si vous voulez éviter les bouteilles en plastique dans les pays où l’eau qui sort des robinets n’est pas potable, il est indispensable. Il permet de filtrer les bactéries et les virus présents dans l’eau et la rend ainsi potable.
  • Des contenants alimentaires : choisissez-les légers et qui s’empilent les uns sur les autres pour limiter leur place et leur poids dans le sac à dos. Ils pourront vous servir à la fois d’assiettes et de stockage pour la nourriture. Vous pourrez ainsi éviter des emballages inutiles au marché ou lors d’un repas à emporter. Les bee wraps sont aussi très pratiques pour emballer de la nourriture sans déchet !
  • Des couverts : ça ne prend pas de place et vous en aurez souvent besoin ! Par exemple à chaque fois que vous achèterez quelque chose à emporter et que le restaurant n’aura que des couverts en plastique à vous donner.
  • Des sacs de courses en tissu : ils servent à tout et notamment à mettre un peu d’organisation dans le sac à dos. Et ils servent aussi, et surtout, à acheter des légumes ou des céréales en vrac dans les marchés ou petits magasins de bio ou de producteurs. »

Le shopping/ les souvenirs :

« Il est important de faire attention à bien choisir les souvenirs que l’on ramène. En effet, beaucoup de produits sont fabriqués en Asie. Il faut donc favoriser autant que possible l’artisanat traditionnel et justement rémunéré, celui qui permet de perpétuer des savoir-faire. »

Après 9 mois de périple, force est de constater que leur parcours n’a pas été semé d’embûches.

« Étonnamment, nous n’avons pas rencontré tant de difficultés que ça ! Entreprendre un voyage d’une telle ampleur peut effrayer de prime à bord mais on se rend vite compte qu’il n’y a finalement rien d’extraordinaire ou d’insurmontable ! »

Comme quoi, tout est possible ! Alors, ready pour voyager écolo ? ?

Son blog : www.iznowgood.com
Sa page Instagram : @iznowgood_

© Crédits photo : Céline de Iznowgood


LES BONS PLANS GLOBE-TROTTER PLACE

Quand on a de grands projets d'avenir et une belle histoire à écrire, il est important de rester motivé.
Et si vous vous abonniez à notre newsletter pour recevoir des sources d'inspiration et des astuces personnalisées ?

Bons plans

Envie de partir à l'autre bout du monde ou juste en week-end ? Préparez votre voyage, en pensant aussi budget !

Vous êtes une âme voyageuse entre 18 et 30 ans(1)… Découvrez l’offre Globe-Trotter by CAIDF : un compte bancaire et une carte internationale avec paiements et frais gratuits à l’étranger !

close

Civilité *

Vous souhaitez être contacté :

Validation de sécurité : 3 + 8 ?

* champs obligatoires

Montréal ou Toronto ? Profitez du pack « Bienvenue au Canada » : la Banque Nationale du Canada vous réserve une offre spéciale si vous êtes client Globe-Trotter !

Ils en parlent

Silhouette blanche sur font violet
Paul, 22 ans

« Quand on se rend compte qu’on a pas de billets de train pour se rendre à l’aéroport de Brisbane, avoir les paiements gratuits à l’étranger, c’est carrément pratique ! »

logo la tribune de l'assurance
La Tribune de l’assurance

« Le Crédit Agricole d’Ile-de-France simplifie le voyage des jeunes Franciliens de moins de 30 ans. »

Vous avez aimé cet article, vous avez une question ?

Poster un commentaire

Après votre commentaire, indiquez votre nom et votre e-mail (qui ne sera pas publié)