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Les joies sauvages : le média itinérant d’un monde en transition

La team Globe-Trotter Place vous présente les « joies sauvages ». Bienvenue à bord du van aménagé de Mélanie et Kern. Ils sillonnent les routes de France à la rencontre des acteurs d’un monde en transition. Laissant derrière eux leur vie citadine parisienne, ils partagent les parcours 100 % inspirants de celles et ceux qui ont tout plaqué pour un mode de vie plus respectueux de la planète. En route !

Quitter le métro-boulot-dodo parisien pour un van aménagé

Les « joies sauvages » c’est avant tout un duo qui fonctionne : Mélanie et Kern. Fondateurs du projet, ils traversent les routes de France en van aménagé. Leur objectif ? Rencontrer les acteurs de la transition écologique.

Avant d’aller dans le détail du projet, une présentation s’impose !

Mélanie et Kern se décrivent comme des « néo-écolo-futur-ex-citadins ». Si l’appellation paraît cocasse, elle n’en demeure pas réaliste. Ces deux cadres parisiens ont fui la routine métro-boulot-dodo pour une vie mobile à bord de leur Renault Trafic.

Responsable du développement commercial d’un magazine culturel pendant quatre ans, Mélanie se forme à l’agroécologie. Son rêve ? Créer ou rejoindre une ferme collective. Kern laisse derrière lui un passé professionnel dans le secteur du marketing. Il s’est formé à la vidéo. À travers leurs reportages, le couple met à l’honneur des modes de vie écoresponsables. Les vidéos sont diffusées sur Youtube et relayées sur les réseaux sociaux.

Les joies sauvages, un média itinérant atypique au cœur d’un monde en transition

Le projet porté par les « joies sauvages » prend la forme d’un média itinérant.

À l’aune du bilan préoccupant du GIEC 2022, la thématique de la transition écologique tombe à pic. Loin d’un discours moralisateur, Mélanie et Kern abordent le sujet avec une belle dose d’humour décalé.

Bon à savoir
Après 6 mois d’aventure, le média des Joies Sauvages compte: 6 reportages sur des alternatives écologiques et sociales ; 200 000 vues cumulées ; 4000 abonné·e·s sur les réseaux sociaux.

La ligne éditoriale se veut légère, le ton déculpabilisant « pour pleurer, il y a déjà le JT » dixit les joies sauvages. Le duo de choc, formé par Mélanie et Kern, n’hésite pas à employer des formules sarcastiques. Sans filtre, ils partagent les questions qui jalonnent leur propre cheminement.

À travers des parcours alternatifs et inspirants, les joies sauvages vont à la rencontre de celles et ceux qui aspirent à :

  • Se rapprocher au plus près de la nature ;
  • Vivre des expériences collectives ;
  • Réduire leur empreinte carbone.

Le média met en lumière sous forme de reportages et d’interviews :

  • Des portraits de personnes éloignées de la société de consommation ;
  • Les différentes solutions qui servent un projet de transition écologique.

Les vidéos réalisées n’ont pas vocation à vendre du rêve. Avec authenticité et humour, Mélanie et Kern présentent des projets joyeux sans omettre les déconvenues d’un tel changement de vie.

Les joies sauvages s’invitent au vieux poirier, une jungle urbaine aux portes de Paris

Quand on pousse les portes de l’écocolocation du vieux poirier à Gagny, difficile de croire que nous sommes à seulement 20 minutes de Paris ! Cette colocation digne d’une jungle urbaine met à l’honneur la végétation.

Cinq habitants se partagent ce lieu inspirant autour d’un jardin nourricier. Des plantes à foison habillent cet espace végétalisé bordé de hamacs : tomates, tournesols, concombres, betteraves, chayottes… et l’arbre fruitier emblématique de la maison, le vieux poirier.

Dorian, maître jardinier et cocréateur du lieu

Dix ans en arrière, Dorian, le plus ancien des colocataires, participe à la création de cet endroit avec des amis. Maître jardinier, il décrit cet espace comme une colocation en transition, un lieu d’expérimentation. Rien n’est acquis. L’apprentissage est au cœur de la philosophie de ce lieu partagé.

« C’est pas juste une piaule pas chère… nous on essaye de faire des choses ensemble », souligne Dorian.

Prendre conscience de sa consommation, sa production de déchets, se suffire de peu, tendre vers l’autosuffisance alimentaire sont autant d’objectifs partagés dans cet écolieu. Ce désir de vivre une « sobriété heureuse », évoque le mouvement éponyme, rendu célèbre par l’écrivain Pierre Rabhi.

Cultiver la terre en harmonie avec la nature permet de renouer avec la richesse de la biodiversité. Dorian se félicite d’observer des insectes dans le jardin qu’il ne voit nulle part ailleurs.

Le vieux poirier, un tremplin vers des changements de vie

Le vieux poirier, ce sont aussi des changements de vie personnelle et professionnelle. Maïlys troque son salaire de consultante à Paris pour celui d’enseignante à l’éducation nationale. Après deux ans de colocation, elle s’apprête à voler de ses propres ailes. Prochaine étape, s’installer en Province pour enseigner dans une école à pédagogie alternative.

Pour cette habitante, enclencher le mode transition se fait par étapes. Vouloir tout changer d’un coup paraît insurmontable. Ancrer de nouvelles habitudes prend du temps. Pour ne pas se démotiver, intégrer chaque nouvelle habitude dans sa routine est essentiel. Fabriquer sa lessive maison pour commencer puis, une fois que c’est acquis, passer à autre chose.

Vivre dans une écoloc pour partager des activités collectives

Dans une colocation écolo, on fait un peu plus que partager un repas. À la fin de la journée de travail, il faut avoir envie de passer du temps dans le jardin pour :

  • Retourner le compost ;
  • S’occuper des canards ;
  • Mettre les mains dans la terre ;
  • Entretenir le bac d’aquaponie…

Faire vivre le lieu, organiser le jardin demande un engagement de la part de chaque habitant. Chacun peut apprendre à travers des journées collectives, une fois par mois.

Vivre dans ce lieu, c’est aussi récolter le fruit d’un travail collectif. Les placards du vieux poirier sont garnis des plantes aromatiques du jardin.

Le travail mené par les joies sauvages a vocation à inspirer. L’idée n’est pas de mettre en avant des élèves modèles écolos. Tout plaquer pour aller vivre à la campagne n’est peut-être pas à la portée de tous. Des contraintes familiales, professionnelles ou tout simplement l’amour de la vie citadine empêchent d’envisager un tel changement.

Comment faire évoluer nos modes de vies, actionner notre propre transition écologique sans devenir un néo-rural ? Les jardins partagés, le lombricompost d’appartement, végétaliser les rues, fabriquer ses propres produits ménagers… À travers leur réflexion, les joies sauvages nous offre des pistes à considérer.

Retrouvez les aventures des joies sauvages sur Facebook, Instagram et Youtube !


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