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La France, vivier des jeunes talents

Si l’esport est en grande partie né aux États-Unis dans les années 1980, il a rapidement traversé l’océan Atlantique pour s’imposer en Europe. L’Allemagne et la France ont ainsi été les premiers pays européens à s’intéresser aux compétitions de jeux vidéo.

La scène française, pilier de l’écosystème esport

Dès les années 2010, de nombreux joueurs français marquent de leur empreinte la scène internationale de l’esport. C’est le cas par exemple de Yoan « ToD » Merlo et d’Ilyes « Stephano » Satouri sur StarCraft II, ou de Bora « YellOwStaR » Kim et de Paul « sOAZ » Boyer sur League of Legends. Dans la continuité de ces destins couronnés de succès, la France se dote alors de structures pour accompagner les futurs athlètes esport.

À partir de 2016 apparaissent ainsi l’association France Esports ainsi que des centres de formation comme au sein des clubs esport Helios Gaming ou MTP Esport. Des acteurs importants s’investissent également dans la scène esport, à l’image de Tony Parker et sa Tony Parker Adéquat Academy ou de l’entreprise de soutien scolaire à domicile Acadomia.

La formation des athlètes esport de demain

C’est au sein de ces structures que se révèlent les jeunes talents français qui constitueront la scène esport internationale dans les années à venir. La plupart de ces formations se composent surtout de séances de coaching réalisées par des professionnels du domaine. Ainsi, ce sont notamment des coachs de clubs nationaux qui partagent leur expérience et leurs conseils pour accompagner au mieux les futurs joueurs.

Certains athlètes ne passent cependant pas par ces centres mais sont directement recrutés par un club. C’est le cas par exemple de Gwendal « Gwen » Duparc avec TrackMania. Arrivé chez GameWard à 15 ans avec un potentiel évident, il a pu bénéficier de l’accompagnement de la structure en termes de nutrition, de rythme de vie et de pratique saine du jeu vidéo pour devenir un des meilleurs joueurs au monde. C’est ainsi qu’en 2022, il remporte la ZrT TrackMania Cup à l’Accor Arena, à seulement 17 ans.

Les espoirs français à suivre

Parmi les jeunes talents français qui éclosent ces derniers temps, on peut notamment citer Naël « Artskill », joueur Fortnite chez Solary de 16 ans seulement, ou encore Alexis « zen » Bernier, qui a rejoint en octobre 2022 la structure Vitality sur Rocket League alors qu’il n’avait que 15 ans.

Les exemples sont nombreux de ces pépites qui agitent la scène esport française ces dernières années. Si certains de ces joueurs révèlent d’emblée leur talent, à l’image d’Axel « Vatira » Touret qui, à 16 ans, fait déjà planer les couleurs de la Karmine Corp au sommet du monde sur Rocket League, d’autres aspirants joueurs ont besoin d’un encadrement spécifique pour déployer tout leur potentiel.

Une prochaine décennie décisive pour l’esport français

Avec tous les moyens mis en œuvre auprès des nouvelles générations de joueurs, la France compte bien confirmer son statut de nation esportive dans les prochaines années. Loin d’être nostalgique de sa gloire passée, elle est d’ores et déjà tournée vers un futur plein de promesses.

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