Depuis janvier 2021, l’APL (aide personnalisée au logement) est évaluée selon un mode de calcul en « temps réel ». Ce changement est-il avantageux pour les jeunes actifs ? Ces derniers sont-ils gagnants ou perdants de cette réforme ? La Team Globe-Trotter Place fait le point.
Rappel sur l’APL
L’APL est une aide au logement permettant de diminuer votre loyer. Cette aide financière est versée par la CAF, sous conditions. Quant à son montant, il varie selon plusieurs critères tels que vos ressources ou encore le montant de votre loyer.
Depuis le mois de janvier, un nouveau mode de calcul de l’APL a été mis en place.
Réforme de l’APL : le mode de calcul appliqué
Dorénavant, un calcul en « temps réel » est utilisé pour déterminer le montant de votre APL. Concrètement, sont désormais pris comme base vos revenus des 12 derniers mois. Avant cette réforme, il fallait retenir les revenus perçus durant les deux années précédentes. Concernant l’actualisation de vos droits, il y a aussi eu du changement : elle est maintenant effectuée chaque trimestre.
Ainsi, votre APL de janvier à mars 2021 a été définie en fonction de vos revenus perçus entre janvier et décembre 2020.
Calcul des APL en « temps réel » : une bonne nouvelle pour les jeunes actifs ?
Pour les étudiants qui commencent leur premier emploi, la réforme des APL a eu un réel impact. En effet, avant la mise en place de cette réforme, un étudiant faisant son entrée dans le monde du travail percevait ses APL d’étudiant sur une durée de deux ans.
Avec le nouveau mode de calcul :
- les revenus en « temps réel » sont pris en considération.
- l’actualisation a lieu tous les trois mois.
Résultat : le jeune actif fait face à une baisse progressive de son APL au cours de sa première année d’activité, voire à une disparition de son aide personnalisée au logement (en fonction de son salaire).
En revanche, pour les étudiants de moins de 28 ans et ne travaillant pas, la nouvelle méthode de calcul ne modifie pas le montant de leur APL.
Les étudiants salariés, eux, perçoivent un forfait d’allocation minimum, à condition que leurs revenus ne dépassent pas les 7 000 euros par an.
Enfin, pour les jeunes en contrat de professionnalisation, ces derniers profitent d’un abattement sur leurs revenus équivalent au smic. Ceci permet de faire baisser leurs ressources prises en considération et donc d’augmenter le montant de leur aide.
À ne pas oublier !
Comme le précise la CAF sur son site, il est important d’indiquer immédiatement tout changement dans votre situation. En effet, si vous n’envoyez pas toutes les pièces demandées, s’il y a des inexactitudes dans les informations que vous avez fournies ou si vous communiquez vos données trop tard, vous risquez de ne pas percevoir l’APL à laquelle vous avez droit. Si votre situation a évolué, vous êtes tenu(e)s de l’indiquer à votre CAF !
Si l’APL est l’allocation logement la plus répandue, d’autres aides existent. Consultez les dispositifs permettant de réduire le coût de votre location : l’aide MOBILI-JEUNE, le FSL, la garantie visale.
Poster un commentaire